KWS chronique deux fois CLEER / Une fantaisie corporate.
Eric Vial en dit :
Bref, on marche, dans ce feuilleton au futur immédiat. Qui relève tout de même un peu de la SF. Qui affiche peut-être une ambition formelle exagérée (je parle de la maquette du livre). Qui joue peut-être un peu trop à égarer le lecteur (mais on aime être égaré : ça fait partie du pacte de lecture). Mais qui a les vertus correspondant aux reproches-mêmes qu'un esprit chafouin pourrait lui faire. Qui bénéficie de l'expérience d'écriture de son auteur, même (ou surtout) si c'est une expérience de feuilletoniste. Et qui pourrait bien, moyennant des trucages, être la base d'un bon feuilleton — qui ne sera jamais tourné, pour raisons de frilosité.
Noé Gaillard, quand à lui, n'est séduit qu'aux trois quarts... (et pas par la couverture)
Mais passé ce double obstacle, vous pouvez entrer en confiance dans un roman aux trois quarts passionnants. Trois quarts entre Ballard et Ayerdhal.
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