31/01/2011

Michel Pébereau parle de CLEER / Une fantaisie corporate dans le Journal du dimanche. Une pareille forme d'hommage du grand capital au grand capital, ça ne se refuse pas !

[Vinh et Charlotte] vivent en symbiose, jusqu’à engager une relation sexuelle, mais sans lendemain. Leur relation avec le monde extérieur, avec les autres, peu à peu, se déforme, s’étiole. Leur sens moral aussi. La réussite de leurs missions, la préservation de la réputation du groupe peuvent-elles tout justifier? C’est une question à laquelle chacun d’eux a une réponse.

Les Français Laure et Laurent Kloetzer se sont lancés dans l’exploration du monde assez glacé d’une grande entreprise internationale, et des cadres brillants et motivés qui assurent son succès. Laurent, qui est ingénieur et consultant, connaît bien le sujet. C’est sans doute Laure qui a su donner au personnage féminin une si profonde humanité. C’est une œuvre forte, qui fait vraiment réfléchir.

27/01/2011

Sur le site de l'Express, Pierre-Michel Robert a tenté de trouver son chemin dans CLEER / Une fantaisie corporate.

Les auteurs entraînent alors leurs héros aux confins du fantastique, en une sorte d'ultime épreuve initiatique. Très loin de leur point de départ. Au risque de décrocher le lecteur, perdu lui-même progressivement entre rêve et réalité. 

20/01/2011

Bien que le livre n'y soit pas mentionné sous son titre d'origine, CLEER / Une fantaisie corporate a reçu un avis intéressant sur le réseau social Sens Critique.

J'avais pensé à tort qu'un tel choix de thématique ne pouvait ouvrir qu'un discours critique sur le monde contemporain, mais les Kloetzer se sont plutôt engagés à nous projeter dans un univers complet, bâti de ses propres mythes.
C'est ambigu : ça ressemble au monde réel, mais c'est vraiment un autre monde, infiltré d'un fantastique discret.
Pour parler du principe, c'est un peu comme si, par exemple, Apple, au lieu de créer une image pour faire vendre sa marque, ETAIT vraiment sa propre image (le corolaire, c'est que les employés de Cleer doivent incarner Cleer en étant eux-même -"be yourself")

19/01/2011

Arthur Cabaret a gagné au concours de la critique la plus méchante et la plus bête de CLEER / Une fantaisie corporate

Suite à ça, le livre est défendu avec une grande classe par Fifokaswiti sur la discussion déjà mentionnée sur le forum d'ActuSF.


A tel point qu'il n'est pas inimaginable que si l'on présentait le bouquin à un immortel il ne tarderait pas à l'abandonner pour brandir son épée sur le quai de l'eurostar. Et cela en espérant l'arrivée imminente d'envahisseurs grands-bretons pour les occire. 


Avec les retards dont cette brave locomotive est coutumière il est à craindre que le malheureux n'ait le loisir de contracter un bronchite alvéolaire complexe. Dans le cas ou elle lui serait fatale, je suggère de ne pas octroyer son siège vacant à Laurent Kloetzer. 

Pour terminer sur une note positive je dirais que le meilleur passage deCleer est sans nul doute le sous-titre: Une fantaisie corporate. Je suggère de le lire 637 000 fois de suite, ainsi on aura obtenu un équivalent quantitatif de l'oeuvre, avec une qualité irréprochable.







Le forum ActuSF abrite en ce moment une discussion intéressante sur CLEER / Une fantaisie corporate.

Pour citer malkus, notamment :

Quant à Vinh, je ne l'ai pas trouvé si caricatural que ça, en ce sens qu'il cotoie une autre dimension de l'engagement, il est clairement de l'autre côté de la barrière, tout en "efficacité" telle qu'on pourrait la fantasmer ; telle qu'elle ne sera jamais possible dans la vie véritable.

Je me demande si, tout en reconnaissant les travers du système, les auteurs ne seraient pas fascinés par l'option Vinh, ou n'en auraient pas fait l'expérience de façon plus ou moins prolongée. 

18/01/2011

Nick a trouvé que CLEER / Une fantaisie coporate était un flop. Désolé, Nick.

Ensuite l'ambiance remplie de clichés sur les méga-corpo et ses cadres : j'ai eu l'impression de me retrouver au travail, alors que lire un roman doit surtout me détendre. Heureusement que le style clair et bien rythmé de(s) auteur(s) rattrape un peu le tout sinon je n'aurai pas terminé le récit.

J'ai hésité à écrire cette critique car j'apprécie beaucoup l'auteur

17/01/2011

Tinba a apprécié le travail de Daylon sur CLEER / Une fantaisie corporate.

CLEER (le bouquin) reflète cette image professionnelle autant sur le fond que sur la forme. La couverture est très sobre mais aussi très classe et astucieuse, et fait penser à ces brochures design que certaines grosses boites diffusent. Au niveau de la mise en page, les différentes affaires sont divisées en espèces de chapitres titrés qui pourraient faire penser à des "points forts" d'une présentation Powerpoint, et on retrouve même certaines polices de caractères qu'on a plus l'habitude de croiser dans des documents communicatifs que dans un roman. Et pour terminer, le texte est ponctué de passages en formats divers: mails, extraits de documents, échanges ou passages écrits de façon brève et concise, qui font vraiment penser aux habitudes typiques qu'on peut retrouver dans une entreprise.

03/01/2011

Angélina Jelis n'est pas convaincue par CLEER / Une fantaisie corporate.

Reste que, si l’idée de départ est bonne, la maitrise d’exécution pêche un peu. Franchement, ce n’est pas très bien écrit, des passages entiers ne mènent nulle part (nouvelle ou Vinh perd son ordinateur dans le train..). Cela manque de descriptions et de liant. La psychologie des personnages est expédiée et dans l’ensemble, je trouve le livre techniquement raté. Dommage.

02/01/2011

Matthieu Dagneaud n'est pas convaincu par CLEER / Une fantaisie corporate. Dommage.

Malgré cela, celui-ci souffre de quelques défauts d'écriture. D'abord, il est assez difficile d'accès. Par exemple, à la question qu'est-ce qu'un "slide powerpoint", personne ne répond. Pourquoi les héros les expédient en Inde? Aucune indication non plus.

Bref, si vous êtes inactif depuis quelques années, vous risquez de passer à côté de pas mal de choses! Par ailleurs les nouvelles sont assez inégales; certaines sont même franchement sans intérêt -celle du train en est un bon exemple.

Enfin, les personnages sont trop neutres pour être attachants et leur mise en situation sont brouillonnes et laborieuses. Il m'a souvent fallu faire un effort pour savoir de quoi il était question. Pour résumer, je dirais que ce livre est construit sur une bonne idée, mais que la qualité d'écriture n'est pas au rendez-vous. Dommage.



Une petite explication, au passage:
Les slides sont expédiés en Inde car on va pas demander à des consultants à 1500 euros de l'heure d'utiliser M*soft P*point – ils sont payés pour réfléchir, par pour cliquer. La technique est la suivante : le consultant gribouille les slides sur du papier, les scanne et les faxe en Inde. Là, des petits piou-pious utilisent le programme-jouet de M*soft et fabriquent le fichier
.