22/11/2010

Chronicart parle de CLEER / Une fantaisie corporate dans son numéro 69.

Si les personnages principaux n'étaient pas d'ambitieux cadres aux ressorts égoïstes, on finirait par croire à la sainteté du système.

19/11/2010

Jérôme Vincent et Eric Holstein, d'ActuSF, ont lu CLEER / Une fantaisie corporate
Ils publient aussi une interview.
Et à cet égard, l’engagement de l’entité littéraire L.L. Kloetzer demeure ambigu. On perçoit mal s’il regrette ce point mort éthique qui se déguise en culture d’entreprise, ou s’il y voit un salut providentiel, c’est peut-être le seul regret que l’on pourrait formuler à l’égard de ce roman par ailleurs tout à fait remarquable. Puissamment elliptique à défaut d’être visionnaire, lucide dans son fantasme corporate. Brillant et intrigant.

08/11/2010

La librairie Critic, de Rennes, recommande CLEER / Une fantaisie corporate.
Le roman francophone de l’année. Cleer est un concept, une idée flottant dans l'éther, une pure lumière, une bouffée d’air frais dans la production actuelle.

06/11/2010

La foudre olympienne s'abat sur CLEER / Une fantaisie corporate.
On s’aperçoit dès lors de l’actualité des thématiques introduites : vague de suicides, catastrophe écologique, OGM et fichage génétique sont bien des préoccupations contemporaines, chacun en a entendu parler. Ainsi, Cleer se veut un ouvrage inscrit dans son époque, collant de près à ses problématiques. L’ouvrage se voudrait aussi une critique contre les multinationales, ces dernières étant à la base des phénomènes destructeurs évoqués, mais cet aspect n’est qu’un rabâchage des arguments qu’on a pu entendre ici et là : empiètement sur la vie privée, pratiques douteuses pour protéger l'image, valeurs communes au groupe, délocalisation quand tout va mal. Même le système OBO ne m’a pas fasciné. Seul le psychologue/gourou Karenberg demeure obscur quant à son vrai rôle : est-il seulement un charlatant bien plus que doué, ou alors la caricature des plans de recrutement des entreprises, planifiant tout jusqu'au contact humain ?

04/11/2010

Un livre ISO 9001 selon Gromovar qui a vu dans CLEER / Une fantaisie corporate des résonnances bibliques cachées.

Car tel Moloch dévorant les enfants de Carthage, Cleer exige une soumission totale. Passé les quelques premiers moments de normalité, Cleer détruit les allégeances antérieures, considérées comme secondaires. Plus de famille, plus d’amis, plus de loisirs. Seulement le monde comme perturbation, la politique interne, l’évaluation permanente, le charabia conceptuel de la méthode Karenberg et de son gourou Göding (Dieu ?), le vocabulaire spécifique de la firme qui rappelle qu’Orwell déjà écrivait que contrôler la langue c’est contrôler l’Homme. Le monde se déréalise pendant que Vinh, efficace, politique, et impitoyable, fuse vers les niveaux supérieurs, tournant définitivement le dos à la glaise, et que Charlotte, empathe hypertrophiée, choisit d’y retourner. Cleer demeure. Pont jeté entre le Ciel et la Terre, ne poursuivant que ses incompréhensibles fins.