Anudar est convaincu par ce qui égarait d'autres lecteurs...
Et puis, dans les cent dernières pages (à peu près), l'histoire adopte presque d'un seul coup une véritable profondeur. Sans trop de lien avec les précédents chapitres, la collaboration entre Charlotte et Vinh prend un tour nouveau dans une dernière enquête. Vinh, qui apparaissait au départ le plus désireux d'entrer à la Cohésion Interne alors que cet éventuel recrutement externe semblait impossible, va connaître une brutale évolution - et pas que hiérarchique. Charlotte, au contraire, la fille "du sérail" qui a été recrutée en interne, va percevoir à quel point le Groupe est malsain, malgré toute sa blancheur et toute sa lumière. On perçoit ici l'intrusion d'une forme d'inhabituel, un peu comme chez Borges, à travers les méthodes inductivistes, s'apparentant presque à de la magie intellectuelle, de l'école Karenberg auxquelles Charlotte a été formée, mais pour lesquelles Vinh éprouve de la méfiance. Méthodes inductivistes et psychologisantes permettant de résoudre les problèmes - et donc, de remplir les missions de la Cohésion Interne. En ce sens Cleern'est pas sans se rapprocher un peu de certains thèmes duniens, à commencer par celui de l'humain amélioré.
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