Une nouvelle chronique de CLEER / Une fantaisie corporate sur la noosfere, signée Gaétan Driesden.
Par ailleurs, la chape de plomb qui recouvre le nom de la société — Cleer — reflète l'ambiance lourde de mystère émanant du texte. Jamais un personnage ne le prononcera. Le lecteur lit des plaques, des cartes, des affiches, mais jamais un acteur du roman n'en parlera autrement que par le terme respectueux, mais générique de « Groupe ». Pourquoi un tel écran de fumée ? Les enjeux sont-ils tellement importants que le cloisonnement et le secret (autant pour les personnages que pour nous) sont indispensables ? Ou, à partir d'un certain degré de déshumanisation, ces grandes sociétés sont-elles interchangeables ? Rien n'est vraiment clair chez Cleer...
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