La plus belle chronique dont on puisse rêver, par Serge Lehman, dans le monde des livres.
Il y a deux décennies, Jean Nouvel projetait de construire à la Défense une "Tour sans fin" dont il résumait ainsi l'ambition : "Il faut qu'elle disparaisse dans le ciel." En situant l'action deCleer, son quatrième roman, dans cet immeuble jamais construit, L. L. Kloetzer ne se contente pas de saluer un rêve de bâtisseur inassouvi ; il en souligne aussi l'étrangeté utopique dans un monde où le désir de transparence est devenu suspect.
29/10/2010
21/10/2010
Une série télé trop courte et des personnages sexistes : la lecture de CLEER / Une fantaisie corporate, par Fifokaswiti.
Est-ce pour autant un livre incontournable ? Non. La simplicité relative du propos sur la moralité des multinationales (hors de l'intrigue sous-jacente sur ce que sont et veulent Cleer et ses avatars Ripley et Göding), le caractère de stéréotype des personnages, la précipitation de la conclusion font que l'on reste un peu sur sa faim.
Est-ce pour autant un livre incontournable ? Non. La simplicité relative du propos sur la moralité des multinationales (hors de l'intrigue sous-jacente sur ce que sont et veulent Cleer et ses avatars Ripley et Göding), le caractère de stéréotype des personnages, la précipitation de la conclusion font que l'on reste un peu sur sa faim.
17/10/2010
Efelle a lu CLEER / Une fantaisie corporate.
Surprenant et très plaisant à lire, CLEER s'avère une excellente surprise. Le mélange hallucination réalité est amené à chaque fois de manière très progressive, avec légèreté, et s'est avec plaisir que l'on découvre le désarroi des protagonistes dans leur cheminement vers la lumière. Un roman qui se dévore d'une traite et sans doute une de mes meilleures lectures 2010.
Surprenant et très plaisant à lire, CLEER s'avère une excellente surprise. Le mélange hallucination réalité est amené à chaque fois de manière très progressive, avec légèreté, et s'est avec plaisir que l'on découvre le désarroi des protagonistes dans leur cheminement vers la lumière. Un roman qui se dévore d'une traite et sans doute une de mes meilleures lectures 2010.
Une nouvelle chronique de CLEER / Une fantaisie corporate sur la noosfere, signée Gaétan Driesden.
Par ailleurs, la chape de plomb qui recouvre le nom de la société — Cleer — reflète l'ambiance lourde de mystère émanant du texte. Jamais un personnage ne le prononcera. Le lecteur lit des plaques, des cartes, des affiches, mais jamais un acteur du roman n'en parlera autrement que par le terme respectueux, mais générique de « Groupe ». Pourquoi un tel écran de fumée ? Les enjeux sont-ils tellement importants que le cloisonnement et le secret (autant pour les personnages que pour nous) sont indispensables ? Ou, à partir d'un certain degré de déshumanisation, ces grandes sociétés sont-elles interchangeables ? Rien n'est vraiment clair chez Cleer...
Par ailleurs, la chape de plomb qui recouvre le nom de la société — Cleer — reflète l'ambiance lourde de mystère émanant du texte. Jamais un personnage ne le prononcera. Le lecteur lit des plaques, des cartes, des affiches, mais jamais un acteur du roman n'en parlera autrement que par le terme respectueux, mais générique de « Groupe ». Pourquoi un tel écran de fumée ? Les enjeux sont-ils tellement importants que le cloisonnement et le secret (autant pour les personnages que pour nous) sont indispensables ? Ou, à partir d'un certain degré de déshumanisation, ces grandes sociétés sont-elles interchangeables ? Rien n'est vraiment clair chez Cleer...
14/10/2010
TiberiX a mis CLEER / Une fantaisie corporate sur sa pile.
ce roman est beau, subtil et progresse comme un boléro de Ravel assez dérangeant. Bref, à savourer de toute urgence
ce roman est beau, subtil et progresse comme un boléro de Ravel assez dérangeant. Bref, à savourer de toute urgence
06/10/2010
Henri Bademoude a chroniqué CLEER / Une fantaisie corporate sur D&D.
La réalité de ces gens est tellement bizarre qu’on s’y intéresse malgré le héros antipathique et la philosophie ambiguë qui semble sourdre entre les lignes, que le futur n’est pas pour tout le monde, que l’idéal de pureté blanche peut être atteint par les moyens les moins éthiques, qu’il y a autant de portes de sortie que de personnages mais aussi que l’esprit humain est capable de grandes choses, aidé ou pas par la machine, qu’il peut imaginer et halluciner, faire des choix, et, peut être, en renonçant, être libre.
02/10/2010
Chronique de CLEER / Une fantaisie corporate sur le cafard cosmique.
Splendide pastiche du style entrepreneurial, peinture utile d’un univers inhumain, Cleer relevait de la gageure, et il fallait bien la légèreté de plume des Kloetzer pour savamment fusionner la fantasy à ce monde de verre. Le style onirique, propre à cet auteur immanquable de la fantasy française, est bien au rendez-vous. Point d’intrigue menée tambour battant, ponctuée de péripéties toutes plus improbables les unes que les autres, mais un intérêt constant, une curiosité subtilement entretenue qui entraîne le lecteur jusqu’à un dénouement final vivement attendu.
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