https://profplatypus.wordpress.com/2015/02/02/cleer-de-l-l-kloetzer/
(avec une super illustration, que j'emprunte pour l'occasion !)
Ce fonctionnement par épisodes est à la fois la force et la faiblesse de Cleer : si l’intérêt est relancé au début de chaque chapitre, le morcellement empêche L. L. Kloetzer d’aller au bout de ses idées et de construire pour de bon un discours, dont on imagine qu’il se voudrait mordant, sur les dérives du monde de l’entreprise.
03/02/2015
01/07/2014
Très belle chronique sur ImaginR
http://imaginr-chroniques.blogspot.fr/2014/06/cleer-ll-kloetzer.html
Cleer est un livre expérience. Une fois l’ouvrage refermé, difficile d’expliquer ce qu’on a lu. Faut-il y voir une satire de certaines multinationales existantes ? A quel point s’éloigne-t-on de la réalité ? La caméra des auteurs flotte tellement au-dessus des personnages que le contexte en est gommé. Et leurs motivations dérivent progressivement vers quelque chose d’autre. De non humain. Cleer fait sans aucun doute partie de ces livres qui vous laissent longtemps un sentiment de malaise indéfinissable. C’est ce qui en fait un livre réussi.
26/06/2014
Sur le site livrepoche.fr
http://livrepoche.fr/cleer-l-l-kloetzer/
Cleer est pour moi un livre difficile d’accès dont les clefs (s’il y a des serrures ?) ne sont pas données aisément et ce jusqu’à la fin où les auteurs laissent le lecteur dans une sorte d’hébétude et la grande frustration d’être passé à côté sans jamais avoir eu l’espoir de comprendre.
Cleer est pour moi un livre difficile d’accès dont les clefs (s’il y a des serrures ?) ne sont pas données aisément et ce jusqu’à la fin où les auteurs laissent le lecteur dans une sorte d’hébétude et la grande frustration d’être passé à côté sans jamais avoir eu l’espoir de comprendre.
La lecture d'Alias
http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/cleer-de-l-l-kloetzer/
Situé dans un futur si proche qu’on en sentirait presque le goût, Cleer montre le côté autiste et schizophrène des grandes corporations: les illusions de pureté et d’éthique qui dégénèrent en guerres d’ego et en gestion d’image, l’encadrement mental des employés à la limite du lavage de cerveau (et pas toujours du bon côté de la limite), les slogans, le jargon.
C’est un roman déroutant dans sa forme et passionnant dans son contenu, même si ce qui n’y est pas dit est peut-être plus important que ce qui est raconté – au final une histoire en miroir de chute et d’ascension. Pour les rôlistes qui cherchent à donner une consistance inédite à leurs corpos cyberpunk (ou même contemporaines), c’est une lecture presque indispensable.
Situé dans un futur si proche qu’on en sentirait presque le goût, Cleer montre le côté autiste et schizophrène des grandes corporations: les illusions de pureté et d’éthique qui dégénèrent en guerres d’ego et en gestion d’image, l’encadrement mental des employés à la limite du lavage de cerveau (et pas toujours du bon côté de la limite), les slogans, le jargon.
C’est un roman déroutant dans sa forme et passionnant dans son contenu, même si ce qui n’y est pas dit est peut-être plus important que ce qui est raconté – au final une histoire en miroir de chute et d’ascension. Pour les rôlistes qui cherchent à donner une consistance inédite à leurs corpos cyberpunk (ou même contemporaines), c’est une lecture presque indispensable.
01/09/2013
Abandonné par Imaginelec
https://imaginelec.blogspot.ch/2013/09/avis-express-3.html
je crois que c'est le côté entreprise corporate décérébré que j'exècre qui m'a fait prendre en grippe ce bouquin. C'est vraiment dommage, j'en attendais énormément mais le monde décris dans le livre est trop proche du réel pour j'arrive à entrer dans cet univers.
je crois que c'est le côté entreprise corporate décérébré que j'exècre qui m'a fait prendre en grippe ce bouquin. C'est vraiment dommage, j'en attendais énormément mais le monde décris dans le livre est trop proche du réel pour j'arrive à entrer dans cet univers.
23/08/2013
La lecture du Glob
http://leglob.viabloga.com/news/cleer-une-fantaisie-corporate-2
CLEER est une corporation, une multinationale d’aujourd’hui et de demain. Vinh et Charlotte y travaillent…euh, pardon ! y « contribuent fondamentalement » : ils sont consultants au service de la Cohésion Interne et résolvent les problèmes mettant en jeu le bien de plus précieux du Groupe : son image. A eux les disparitions, les contaminations transgéniques, les problèmes les plus terrifiants ! Ils défendent la fluidité de l’information, les intérêts des actionnaires, ils sont l’ultime ressource contre le chaos : ils sont la Cohésion Interne.
Mais que vient y faire la fantaisie ?
CLEER est une corporation, une multinationale d’aujourd’hui et de demain. Vinh et Charlotte y travaillent…euh, pardon ! y « contribuent fondamentalement » : ils sont consultants au service de la Cohésion Interne et résolvent les problèmes mettant en jeu le bien de plus précieux du Groupe : son image. A eux les disparitions, les contaminations transgéniques, les problèmes les plus terrifiants ! Ils défendent la fluidité de l’information, les intérêts des actionnaires, ils sont l’ultime ressource contre le chaos : ils sont la Cohésion Interne.
Mais que vient y faire la fantaisie ?
Comment aller aux limites du surnaturel, de la magie, quand on se trouve dans une tour de bureaux de la Défense ou bien dans une usine de bonbons ? Les Kloetzer y sont arrivés : Vinh et Charlotte sont des consultants très spéciaux, presque des sorciers.
D’abord surprise par le sous-titre « une fantaisie corporate », j’ai beaucoup apprécié ces 4 nouvelles qui finalement font un roman avec un très intéressant regard sur le fonctionnement de multinationales. Pour qui est familier du monde du consulting, CLEER peut tout d’abord se lire comme la monographie d’une entreprise, certes fictive, mais qui concentre tous les aspects, coutumes, cultures, des sociétés existantes. On y retrouve un jargon franglais, des pratiques de ressources (in)humaines, de la gestion de projet, des luttes de pouvoir. Si tout cela sert de contexte à une intrigue romancée, c’est présenté avec un soin qui en fait un travail d’ethnologie, la monographie d’une société qui n’existe pas, mais d’une culture que nous côtoyons tous les jours.
Et ça marche !! Les auteurs ont réalisé une brillante fusion-acquisition entre ces tours de verre et la fantasy. Dans ce florilège d’aventures, toutes réalistes à la limite du fantastique et toutes empreintes d’une espèce de magie des temps postmodernes, nos deux héros sont aux prises avec d’insurmontables problèmes comme seule une grande entreprise ne peut et ne doit souffrir.
D’abord surprise par le sous-titre « une fantaisie corporate », j’ai beaucoup apprécié ces 4 nouvelles qui finalement font un roman avec un très intéressant regard sur le fonctionnement de multinationales. Pour qui est familier du monde du consulting, CLEER peut tout d’abord se lire comme la monographie d’une entreprise, certes fictive, mais qui concentre tous les aspects, coutumes, cultures, des sociétés existantes. On y retrouve un jargon franglais, des pratiques de ressources (in)humaines, de la gestion de projet, des luttes de pouvoir. Si tout cela sert de contexte à une intrigue romancée, c’est présenté avec un soin qui en fait un travail d’ethnologie, la monographie d’une société qui n’existe pas, mais d’une culture que nous côtoyons tous les jours.
Et ça marche !! Les auteurs ont réalisé une brillante fusion-acquisition entre ces tours de verre et la fantasy. Dans ce florilège d’aventures, toutes réalistes à la limite du fantastique et toutes empreintes d’une espèce de magie des temps postmodernes, nos deux héros sont aux prises avec d’insurmontables problèmes comme seule une grande entreprise ne peut et ne doit souffrir.
11/06/2013
La lecture de Nicolas Delsaux
http://www.goodreads.com/review/show/628719627
Est-ce que vous reconnaissez dans ces phrases quelques-uns des slogans des "big four" du consulting ? Ca tombe bien, c'est ce que veulent nous faire croire les auteurs, avec beaucoup de succès d'ailleurs : j'ai cru voir pendant les deux cent premières pages de cet étonnant récit le trente-deuxième étage de la tour de la Défense occupée par certains services que j'ai visité vers 2007 ... L'impression de quasi-réalité était suffisament saisissante pour que j'essaye d'identifier des schémas, des éléments. Et évidement c'était voulus par les auteurs qui voulaient me déstabiliser en ma faisant croire à une certaine forme d'irréalité alors que le roman n'en traite peut-être pas. C'est même à mon sens l'un des faux enjeux fondamentaux de cette histoire : essayer de comprendre de quoi il retourne.
Est-ce que vous reconnaissez dans ces phrases quelques-uns des slogans des "big four" du consulting ? Ca tombe bien, c'est ce que veulent nous faire croire les auteurs, avec beaucoup de succès d'ailleurs : j'ai cru voir pendant les deux cent premières pages de cet étonnant récit le trente-deuxième étage de la tour de la Défense occupée par certains services que j'ai visité vers 2007 ... L'impression de quasi-réalité était suffisament saisissante pour que j'essaye d'identifier des schémas, des éléments. Et évidement c'était voulus par les auteurs qui voulaient me déstabiliser en ma faisant croire à une certaine forme d'irréalité alors que le roman n'en traite peut-être pas. C'est même à mon sens l'un des faux enjeux fondamentaux de cette histoire : essayer de comprendre de quoi il retourne.
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