KWS chronique deux fois CLEER / Une fantaisie corporate.
Eric Vial en dit :
Bref, on marche, dans ce feuilleton au futur immédiat. Qui relève tout de même un peu de la SF. Qui affiche peut-être une ambition formelle exagérée (je parle de la maquette du livre). Qui joue peut-être un peu trop à égarer le lecteur (mais on aime être égaré : ça fait partie du pacte de lecture). Mais qui a les vertus correspondant aux reproches-mêmes qu'un esprit chafouin pourrait lui faire. Qui bénéficie de l'expérience d'écriture de son auteur, même (ou surtout) si c'est une expérience de feuilletoniste. Et qui pourrait bien, moyennant des trucages, être la base d'un bon feuilleton — qui ne sera jamais tourné, pour raisons de frilosité.
Noé Gaillard, quand à lui, n'est séduit qu'aux trois quarts... (et pas par la couverture)
Mais passé ce double obstacle, vous pouvez entrer en confiance dans un roman aux trois quarts passionnants. Trois quarts entre Ballard et Ayerdhal.
17/11/2011
14/11/2011
Cleer / une fantaisie corporate remporte le prix des blogueurs 2011 / Planète-SF. Les collaborateurs sont très satisfaits de ce bel exercice de communication.
Pour citer le président du jury,
Ce que décrit Cleer, c’est une transsubstantiation. On peut rêver de quitter la glaise, comme chez William Gibson on rêve de quitter le « puits de gravité ». Cleer prouve que c’est possible, mais seulement au prix de l’abandon de ce qui fait les racines terrestres de l’Homme. Après tout, il ne faut pas oublier qu’Humanité et Humus ont la même racine.
11/06/2011
Sophie recommande la lecture de CLEER / Une fantaisie corporate à tous les consultants en devenir. Ca en ferait, des ventes !
Tout candidat à un poste de consultant devrait lire Cleer. Tout salarié un peu carriériste devrait lire Cleer. Tout salarié profondément empreint de culture d’entreprise devrait lire Cleer. Tout salarié qui tient les discours de la communication interne pour paroles d’évangile devrait lire Cleer.
Tout candidat à un poste de consultant devrait lire Cleer. Tout salarié un peu carriériste devrait lire Cleer. Tout salarié profondément empreint de culture d’entreprise devrait lire Cleer. Tout salarié qui tient les discours de la communication interne pour paroles d’évangile devrait lire Cleer.
09/06/2011
Soleil vert a inauguré son blog avec une critique de CLEER / Une fantaisie corporate.
En second lieu, une idée-force parcourt Cleer : les entreprises, y compris et surtout celles les mieux aguerries aux réalités du marché se comportent comme des entités délirantes, monstres modernes peuplés de Jonas salariés accomplissant des rites incompréhensibles.
En second lieu, une idée-force parcourt Cleer : les entreprises, y compris et surtout celles les mieux aguerries aux réalités du marché se comportent comme des entités délirantes, monstres modernes peuplés de Jonas salariés accomplissant des rites incompréhensibles.
23/05/2011
Hugin (et de Hugin et Munin) a été flippé en lisant CLEER, une fantaisie corporate.
Cleer est un univers implicite où il ne faut pas attendre d'explication finale. C'est un univers anxiogène qui pousse des gens à s'immoler sur le lieu de production. À gober du Prozac pour supporter une énième restructuration. À sacrifier des fins de semaines pour pondre des tableaux de bord qui montrent que les résultats sont au rendez-vous. Tout ce merdier est rendu à la perfection par l'auteur, tant est si bien que j'ai été mal à l'aise tout du long de ma lecture, comme quand je regarde un film de Gaspard Noé. Ô la peur, ô le vide, ô la victoire des avides.
Cleer est un univers implicite où il ne faut pas attendre d'explication finale. C'est un univers anxiogène qui pousse des gens à s'immoler sur le lieu de production. À gober du Prozac pour supporter une énième restructuration. À sacrifier des fins de semaines pour pondre des tableaux de bord qui montrent que les résultats sont au rendez-vous. Tout ce merdier est rendu à la perfection par l'auteur, tant est si bien que j'ai été mal à l'aise tout du long de ma lecture, comme quand je regarde un film de Gaspard Noé. Ô la peur, ô le vide, ô la victoire des avides.
06/04/2011
Kaeru a été secouée par CLEER, une fantaisie corporate.
J'ai perçu Cleer comme une fable contemporaine sur la déshumanisation de notre société, de notre civilisation. C'est probablement cet aspect qui m'a le plus touché. Les deux personnages sont à la fois complémentaires et antagonistes, comme le yin- yang. L'un ancré dans la chair et la terre, l'autre consumé par un désir d'élévation quasi religieux.
Le suspens des enquêtes s'estompe face à la question centrale du devenir des personnages, de leur choix. Le roman glisse vers le mystique. Et le dernier chapitre, cynique à souhait, clôture l'histoire avec maestria. J'ai adorée la fin !
Cleer présente une réalité si transparente qu'elle s'étiole, s'efface au profit d'un culte de l'élévation et de la vacuité. Fascinant.
J'ai perçu Cleer comme une fable contemporaine sur la déshumanisation de notre société, de notre civilisation. C'est probablement cet aspect qui m'a le plus touché. Les deux personnages sont à la fois complémentaires et antagonistes, comme le yin- yang. L'un ancré dans la chair et la terre, l'autre consumé par un désir d'élévation quasi religieux.
Le suspens des enquêtes s'estompe face à la question centrale du devenir des personnages, de leur choix. Le roman glisse vers le mystique. Et le dernier chapitre, cynique à souhait, clôture l'histoire avec maestria. J'ai adorée la fin !
Cleer présente une réalité si transparente qu'elle s'étiole, s'efface au profit d'un culte de l'élévation et de la vacuité. Fascinant.
29/03/2011
CLEER, une fantaisie corporate, chroniqué sur Elbakin, le royaume de la fantasy, la vraie !
Au-delà de l’ambiance réussie, ce sont les deux personnages principaux qui sont l’intérêt principal du roman. Les six nouvelles successives, pour autant de missions confiées à ces membres de la Cohésion Interne de Cleer, nous montrent leur évolution, leurs aspirations, leurs forces et leur failles, dessinant un duo en forme d’aimant : l’un ne va pas sans l’autre, mais les deux s’opposent.
Au-delà de l’ambiance réussie, ce sont les deux personnages principaux qui sont l’intérêt principal du roman. Les six nouvelles successives, pour autant de missions confiées à ces membres de la Cohésion Interne de Cleer, nous montrent leur évolution, leurs aspirations, leurs forces et leur failles, dessinant un duo en forme d’aimant : l’un ne va pas sans l’autre, mais les deux s’opposent.
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