Cleer est un livre expérience. Une fois l’ouvrage refermé, difficile d’expliquer ce qu’on a lu. Faut-il y voir une satire de certaines multinationales existantes ? A quel point s’éloigne-t-on de la réalité ? La caméra des auteurs flotte tellement au-dessus des personnages que le contexte en est gommé. Et leurs motivations dérivent progressivement vers quelque chose d’autre. De non humain. Cleer fait sans aucun doute partie de ces livres qui vous laissent longtemps un sentiment de malaise indéfinissable. C’est ce qui en fait un livre réussi.
01/07/2014
Très belle chronique sur ImaginR
http://imaginr-chroniques.blogspot.fr/2014/06/cleer-ll-kloetzer.html
26/06/2014
Sur le site livrepoche.fr
http://livrepoche.fr/cleer-l-l-kloetzer/
Cleer est pour moi un livre difficile d’accès dont les clefs (s’il y a des serrures ?) ne sont pas données aisément et ce jusqu’à la fin où les auteurs laissent le lecteur dans une sorte d’hébétude et la grande frustration d’être passé à côté sans jamais avoir eu l’espoir de comprendre.
Cleer est pour moi un livre difficile d’accès dont les clefs (s’il y a des serrures ?) ne sont pas données aisément et ce jusqu’à la fin où les auteurs laissent le lecteur dans une sorte d’hébétude et la grande frustration d’être passé à côté sans jamais avoir eu l’espoir de comprendre.
La lecture d'Alias
http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/cleer-de-l-l-kloetzer/
Situé dans un futur si proche qu’on en sentirait presque le goût, Cleer montre le côté autiste et schizophrène des grandes corporations: les illusions de pureté et d’éthique qui dégénèrent en guerres d’ego et en gestion d’image, l’encadrement mental des employés à la limite du lavage de cerveau (et pas toujours du bon côté de la limite), les slogans, le jargon.
C’est un roman déroutant dans sa forme et passionnant dans son contenu, même si ce qui n’y est pas dit est peut-être plus important que ce qui est raconté – au final une histoire en miroir de chute et d’ascension. Pour les rôlistes qui cherchent à donner une consistance inédite à leurs corpos cyberpunk (ou même contemporaines), c’est une lecture presque indispensable.
Situé dans un futur si proche qu’on en sentirait presque le goût, Cleer montre le côté autiste et schizophrène des grandes corporations: les illusions de pureté et d’éthique qui dégénèrent en guerres d’ego et en gestion d’image, l’encadrement mental des employés à la limite du lavage de cerveau (et pas toujours du bon côté de la limite), les slogans, le jargon.
C’est un roman déroutant dans sa forme et passionnant dans son contenu, même si ce qui n’y est pas dit est peut-être plus important que ce qui est raconté – au final une histoire en miroir de chute et d’ascension. Pour les rôlistes qui cherchent à donner une consistance inédite à leurs corpos cyberpunk (ou même contemporaines), c’est une lecture presque indispensable.
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